Le weekend dernier, un ami m’a confié quelque chose qui m’a bouleversée :
« À vrai dire, Clarisse, je ne suis pas sûr d’avoir déjà connu le vrai amour, d’avoir vraiment été aimé comme j’en ai besoin. »
Ses mots sont restés avec moi une bonne partie du début de la semaine, comme un écho d’une vérité que beaucoup d’entre nous ressentent mais n’osent pas dire. Cette conversation a réveillé en moi des souvenirs, des blessures, mais aussi une question : qu’est-ce que ça signifie, être vraiment aimé ? Et pourquoi tant d’entre nous n’ont-ils jamais goûté à cet amour-là ?

Se sentir aimé comme on a besoin d’être aimé
Aujourd’hui, je veux parler à toi qui, peut-être, ressens ce vide. Toi qui te demandes si tu as été aimé pour ce que tu es vraiment, sans condition, sans masque, sans effort pour "mériter" cet amour. Toi qui cherches encore cette sensation de plénitude qu’offre un amour pur et entier.
Au programme
La question de mon ami : un miroir de nos doutes collectifs.
C’est particulièrement vrai si tu as grandi dans une famille dysfonctionnelle
Comment réapprendre à s’aimer et à recevoir l’amour.
Ce qui m’a le plus aidé à m’ouvrir à l’amour inconditionnel
Invitation à Bliss et Cosmic Love
La question de mon ami : un miroir de nos doutes collectifs
Quand il m’a dit ça, son regard portait à la fois une immense tristesse et un soupçon d’espoir. Comme s’il cherchait des réponses en moi, ou simplement l’autorisation de ressentir ce vide. J’ai reconnu cette fragilité parce que je l’ai vécue aussi. L’amour qu’on ne reçoit pas, qu’on n’ose même pas demander, laisse une empreinte si profonde qu’elle devient parfois invisible. Mais cette question… elle réveille. Elle nous pousse à regarder ce qu’on évite.
Puis un moment, on se pose et on reconnait juste qu’on ne sait pas vraiment ce qu’est l’amour à part celui qu’on donne sans reserve.
C’est particulièrement vrai si tu as grandi dans une famille dysfonctionnelle
Si tu as grandi dans une famille où l’amour était mélangé à des conflits, des attentes écrasantes ou une absence émotionnelle, cette question peut résonner encore plus fort. Dans ces foyers, l’amour est souvent conditionné : "Je t’aime si tu obéis", "Je t’aime si tu fais bonne figure", "Je t’aime si tu ne me déranges pas avec tes besoins."
Dans ce contexte, on apprend très tôt à minimiser ses besoins, à marcher sur des œufs pour éviter le rejet ou la colère. On devient l’enfant parfait ou rebelle, mais rarement simplement soi.
Le résultat ? Une difficulté, une peur même, de croire que l’on mérite un amour pur, sans transaction. Si c’est ton histoire, sache que tu peux briser ce cycle. Tu peux réapprendre à recevoir.
Comment réapprendre à s’aimer et à recevoir l’amour
Être aimé(e), vraiment, commence par te réconcilier avec toi-même. Voici quelques pistes :
Reconnaître tes blessures. Tu n’es pas brisé(e), tu es humain(e). Le premier pas vers l’amour est d’honorer ton parcours.
Créer des relations où tu es libre d’être toi. Entoure-toi de personnes qui te voient, vraiment, sans attendre que tu sois parfait(e).
Pratiquer l’amour de soi au quotidien. Écris tes besoins, dis-les à voix haute. Apprends à t’écouter et à répondre à tes propres attentes.
Quelques pistes :
Écris une lettre à l’enfant que tu étais, celle ou celui qui cherchait l’amour dans chaque regard. Dis-lui qu’il ou elle mérite tout l’amour du monde.
Apprends à dire "non" à l’amour conditionnel. Les relations qui te demandent de renoncer à toi-même ne te nourriront jamais.
Ouvre-toi à la vulnérabilité. Partage tes besoins, même si cela te fait peur.
Ce qui m’a le plus aidé à m’ouvrir à l’amour inconditionnel
Pour moi, la clé a été de sortir du système familial dysfonctionnel emprunt de narcissisme dans lequel j’ai grandi.
Ce genre d’environnement, où l’amour est souvent manipulé, conditionné, ou utilisé comme une arme, m’avait emprisonnée dans des schémas de dépendance affective et de rejet de mes propres besoins. C’est en mettant de la distance — émotionnelle, mentale, et parfois physique — que j’ai pu commencer à voir ces dynamiques pour ce qu’elles étaient : un obstacle à l’amour vrai.
Sortir de ce système, ce n’est pas forcément rompre avec sa famille, mais c’est poser des limites claires, cesser de chercher leur approbation, et choisir des relations qui nourrissent, au lieu de vider. C’est aussi apprendre à reprogrammer ses croyances : je ne suis pas responsable de réparer les blessures des autres, et je mérite d’être aimée pour qui je suis, pas pour ce que je fais ou apporte.
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Et toi, dis-moi… As-tu déjà ressenti ce vide ? Est-ce que tu crois avoir été aimé(e) comme tu en avais besoin ? J’ai hâte de lire ton histoire. ❤️