Ces jours où tu n'arrives pas à sortir de ton lit
fight flight freeze - la réponse de ton enfant intérieur au danger
Hello loves
Bienvenue dans cette nouvelle édition de ma newsletter. J’aimerais vous dire que je pète la forme aujourd’hui mais ce n’est pas le cas. Je suis actuellement entrain de guérir une partie de mon enfance particulièrement traumatique. La partie de mon enfance où je suis rentrée dans la co-dépendance. Où j’ai appris et cru que pour survivre, il était de ma responsabilité et de mon devoir de rendre mes parents heureux. De faire tout ce qu’il attendait de mon parce qu’il me faisait le cadeau de rester ensemble “pour moi”
La codépendance (également co-dépendance, co-narcissisme ou narcissisme inversé) est, en psychologie, une tendance à faire preuve au sein de relations interindividuelles d'une passivité particulière, ou à mettre en place des rapports avec les autres d'une manière qui puisse en fin de compte affecter négativement les relations en question et la qualité de vie de la personne.
Cela implique souvent d'attribuer une priorité plus basse à ses propres besoins, tout en se préoccupant excessivement des besoins des autres1. La codépendance peut apparaître dans tous types de relations, notamment familiales, professionnelles, amicales, amoureuses, ou sociales1.
La codépendance est généralement caractérisée par des comportements de déni, un manque de confiance en soi, un conformisme excessif, ou des comportements de contrôle.
Cette petite fille en moi a souffert beaucoup plus que j’en avais conscience. Et je n’avais pas réalisé à quel point ce besoin de sauver mes parents et cette co-dépendance s’était infectée dans tous les domaines de ma vie. M’avait conduit à n’accorder que très peu de valeur à ma présence, mon temps, mon énergie mais surtout à ma joie.
Avant cette période sombre de ma vie et de mon histoire familiale, je souriais et j’aspirais à conquérir le monde. Après cette série d’évènements, c’est le poids du monde que j’ai du apprendre à porter sur mes épaules pour me sentir digne d’être aimée, validée, entendue, vue.
J’ai choisi des hommes à sauver, des personnes à sauver dans mon métier, des amies à sauver. Au cours de 5 derières années, je me suis libérée de la co-dépendance dans mes amitiées, ma famille, ma relation avec les hommes. Mais, s’l il y a bien un domaine où je n’y étais pas vraiment parvenu, c’est bien dans mon business.
Bien que j’adore ce que je fais me sens plus que jamais appelée à me libérer de ce masque dans mon métier. Mon âme me demande de l’exercer de manière plus saine et sans relation de co-dépendance avec mes clientes et clients. Il est temps que je guérisse cette page difficile de ma vie et son impact négatif sur mon business.
C’est mon axe de développement cette année. Me libérer du syndrome du sauveur dans mon business comme je l’ai fait dans mes relations. Ne plus faire de coaching de groupe, de retraites en groupe ou de cérémonie, de cercles, de challenges, autant de manières pour moi de m’adapter à une clientèle qui me dit trop souvent “c’est trop cher”.
J’ai entrepris de changer mon offre, de mettre les tarifs qui correspondent vraiment au prix et à la valeur du travail que je fais et d’arrêter de me sur-adapter à ma clientèle. Je fais le pari de travailler avec moins de gens et de laisser accès à mes soins énergétiques et méditations en autonomie à un tarif abordable.
J’ai retiré le masque du people pleaser. Enfin! Mais ma petite fille intérieure panique. Elle est tétanisée et quand c’est comme cela, et bien, elle m’empêche de bouger et me maintient en mode freeze. Je n’arrive plus à rien faire.
Avant, je ne comprenais pas ce qui se passait. Je pouvais rester sur mon lit pendant des heures à scroller sur instagram ou youtube. A me dire “bon encore une autre vidéo”. Et puis, j’ai compris ce qui était entrain de se jouer. J’ai porté attention aux signaux de mon corps. A la boule au ventre qui monte. Au coeur qui se sert.
C’est ce qui s’est passé ce matin.
Avant que je rassemble mes forces pour faire ma pratique quotidienne de guérison de mon enfant intérieur et que je ne dialogue avec elle. J’ai pris 20 minutes pour respirer, souffler, méditer. L’écouter.
Cette petite fllle en moi pense que sa survie dépend de sa capacité à sauver les gens. Que si elle ne se plie pas en 4 pour rendre les gens heureux, elle n’aura plus rien, elle perdra tout, se retrouvera seule et à la rue.
J’aurais pu balayer ces craintes d’un revers de main en me disant, comme on passe un bulldozer : mais toi aussi, ça n’arrivera pas. Mais j’ai pris le temps, je prends le temps aujourd’hui, comme tous les jours, de la rassurer, de lui apporter l’énergie d’amour dont elle a besoin et surtout de lui rappeler que je suis là pour veiller sur elle et la mettre en sécurité. Lui rappeler que le bonheur des adultes n’est pas sa responsabilité. Que rien de mal ne va se passer si elle s’autorise juste à elle.
Si vous avez grandi dans une famille financièrement dysfonctionnelle, le masque de la co-dépendance est peut être entrain de vous bouffer, de vous désaligner et de vous empêcher de matérialiser vos objectifs et ambitions financières. De vous faire accepter l’inaceptable financièrement. De supporter les charges financières émotionnelles mentales de votre foyer sans aucune ou avec très peu d’aide. De vous faire porter le poids émotionnel de votre famille entière.
Je tenais donc à vous rassurer. Vous n’êtes pas devenu fainéante tout d’un coup, vous avez juste besoin d’outils pour comprendre ce qui se passe et débloquer la situation. C’est que nous faisons en séance de coaching individuel ensemble. N’hésite pas à prendre rdv. Rdv ici pour prendre rdv.
Much love
Clarisse