Je fais partie de ces gens qui ont une santé de fer et qui, par la grace de Dieu, tombent rarement malade. De telle sorte que, quand je tombe malade, cela me marque profondément et que je ne suis plus la même personne après cette épisode.
Je me rappelle de la dernière fois que je suis tombée gravement malade comme ca. Une piélonéphrite m’avait terrassée sur l’autoroute avec mes 2 enfants à l’arrière de ma voitre sur la route des vacances. Les pompiers étaient venus me chercher. La fièvre me faisait délirer. J’ai mis près de 2 mois à m’en remettre. C’était il y 9 ans.
A cette époque, je travaillais comme une dingue.
J’étais dans le paradigme de la boss lady independante qui sait tout gérer toute seule.
Cette maladie m’a ramenée à la réalité de mon corps duquel je m’étais coupée au point ou une infection urinaire avait pu coloniser mes reins sans que je ne le réalise.
Cette maladie m’avait ramenée à ma sagesse féminine et m’avait forcée à stopper.
A cette époque, mon corps était obligé de me rendre malade pour que je m’arrête.
Et malgré l’incapacité à faire quoi que ce soit a part me reposer et guérir. Mon cerveau me refusait ce repos et cette pause.
Le programme survivor auquel mes cellules étaient branchées ne savaient pas s’arrêter me placant dans une spirale de culpabilité et de fatigue mentale qui rendaient toute guérison plus longue et plus difficile.
Mais cette fois-ci, 9 ans plus tard, c’était différent.
Quand mon corps m’a encore envoyée un signal, je l’ai entendu. Sans qu’il ait besoin de me terrasser. Sans alerte dramatique. Juste une évidence silencieuse qui s’est imposée à moi : il était temps de ralentir et de laisser mon corps purger et guérir.
Je n’ai pas lutté. Je n’ai pas résisté. J’ai simplement accepté.
Je me suis laissée porter par cette énergie féminine qui murmure au lieu de crier. Qui accueille au lieu de combattre. Qui me dit : « Tu n’as pas besoin d’aller au bout de l’épuisement pour mériter du repos. »
Alors j’ai changé.
J’ai arrêté de me prouver quoi que ce soit. J’ai cessé de me débattre avec l’invisible, de me tenir debout coûte que coûte comme une guerrière fatiguée qui ne sait plus pourquoi elle se bat.
J’ai appris à recevoir.
À demander de l’aide.
À laisser les autres faire pour moi sans culpabilité.
À me reposer sans négocier avec moi-même.
Et surtout, j’ai appris à écouter les signaux avant qu’ils ne deviennent des cris.
Car une femme connectée à son énergie féminine n’a pas besoin que son corps la brise pour s’autoriser à ralentir.
Aujourd’hui, je ne suis plus la femme d’il y a neuf ans.
Je suis celle qui sait s’arrêter avant que la vie ne l’y oblige.
Et c’est une révolution.
Ode à la convalescence
Nous vivons dans des sociétés si obsédées par la productivité que nous avons oublié le temps de la maladie, de la guérison et de la convalescence.
J’ai décidé, pour la première fois de ma vie, de vivre ces trois étapes sans gêne, sans honte et sans culpabilité. Et je réalise à quel point cela dérange, même les personnes qui se disent les plus bienveillantes.
"Quand vas-tu guérir ?"
"Quand seras-tu sur pied ?"
"Quand vas-tu reprendre ?"
"Quand ?" "Quand ?" "Quand ?"
Je réponds simplement :
"Quand ce sera le moment."
Cela ne fait pas de moi une fainéante.
Cela ne fait pas de moi une drama queen.
Cela fait de moi quelqu’un qui s’honore.
Quelqu’un qui accepte que le corps a son propre rythme.
Quelqu’un qui comprend que la guérison ne se dicte pas.
Quelqu’un qui choisit de ne plus brutaliser son être pour répondre aux attentes du monde extérieur.
Prendre le temps de guérir et de se rétablir est un luxe.
Un luxe que beaucoup veulent s’offrir, mais que peu osent revendiquer.
Un luxe que l’on doit s’accorder à soi-même, car attendre que les autres nous le permettent, c’est rester prisonnier d’un système qui ne tolère pas la lenteur.
Alors aujourd’hui, je vous invite à vous poser une question essentielle :
À quand remonte la dernière fois où vous avez vraiment pris le temps de guérir et d’aller mieux ?
Pas juste physiquement.
Mais émotionnellement.
Énergétiquement.
Et si vous osiez, vous aussi, vous offrir cette convalescence dont vous avez besoin ?
Je te souhaite une très belle guérison selon le temps qu'il faudra.
Merci pour cet honneur que tu fais à ton corps et qui inspire respect et Amour.
Avec toute mon affection, bonne guérison Clarisse 🌹🌹
Oui il est temps de prendre son temps pour guérir. Alors merci Clarisse de m'accompagner sur ce chemin avec ces mots justes significatifs, et d'éveil.
J'ai hâte de découvrir la "nouvelle" Clarisse.😁🥰